Jardin d'Al Alcazar en musique

Messages : 11 Date d'inscription : 24/11/2009 Age : 30 Localisation : toulouse

Frencois fit le tour du jardin où embaumait le jasmin qui fleurissait toute l'année...

Espace de sérénité aussi... comme le temple... mais qui n'accueillerait pas le même genre de musique !

Il va falloir que j'anime cet endroit...

Frencois fit s'installer les musiciens dans le jardin...
Vu le son qu'ils allaient émettre, aucune pièce ne leur suffirait...
Et puis le jardin, cela permettrait à tout le monde d'entendre !

Les chants s'élevèrent et la musique les accompagna . (clicker sur le lien)

Puis pour ceux et celles qui avaient pris la direction du jardin en entendant la musique que les musiciens avaient adroitement orienté vers chacun des lieux habités du palais, Frencois fit un petit comentaire :

La musique arabo-andalouse est le résultat d'un métissage entre la musique arabe venue de l'Orient, la musique afro-berbère du Maghreb et la musique pratiquée dans la Péninsule Ibérique avant l'année 711,
date à laquelle Târiq Ibn Ziyâd traverse le détroit pour conquérir l'Andalousie.

Admin Messages : 177 Date d'inscription : 23/11/2009

Sid se trouvait dans la Salle des Palabres avec Savitri quand il entendit un chant s'élever et des instruments raisonner... Il rejoignit le jardin d'où semblait venir ces arabesques musicales...

Il y retrouva Frenç qui présentait à des visiteurs les origines de cette si belle musique. Un ensemble de musiciens égrénait de belles mélodies orientales qui semblaient ravir les personnes présentes.

Sid s'absorba dans l'écoute musicale... tout en écoutant les explications de Frenç.

Messages : 11 Date d'inscription : 24/11/2009 Age : 30 Localisation : toulouse

Frencois attendit que les spectateurs applaudissent pour commenter et expliquer ce qu'ils venaient d'entendre :

Vous venez d'écouter une nouba.... ahhh ce mot vous dit quelque chose !!! Je vais vous en donner l'explication !

Frencois s'installa sous un arbre pour se mettre à l'ombre et raconta :

La nouba est une suite de la musique arabo-andalouse qui trouve son origine au Moyen Âge. Chaque nouba est jouée sur un mode déterminé, à une heure déterminée, selon un ordre déterminé. Il existait à l'origine pas moins de 24 noubas, composée chacune, selon les traditions, de cinq à dix sous-parties, où les chants alternent avec des compositions instrumentales. Il ne reste qu'une quinzaine de ces noubas (le nombre varie selon les traditions et les écoles). Pour les modes, il en reste entre 26 et 16, là aussi selon les interprétations.

Selon qu'un musicien se réclame de Grenade, de Séville ou de Cordoue, il ne jouera pas la même musique. Comme beaucoup de musiciens étaient juifs, à l'époque de la Reconquista ils durent fuir les royaumes catholiques d'Espagne et du Portugal, et ils furent disséminés dans le Maghreb. C'est ainsi que des écoles voisines géographiquement peuvent être différentes musicalement, et d'autres éloignées par les frontières actuelles, peuvent être très proches. On parle ainsi de styles différents tel le gharnati, le malouf, etc.
Comme les noubas étaient exécutées par un orchestre qui joue à tour de rôle, « d'un bout à l'autre » (étymologiquement) avec une puissance conséquente, le mot est devenu aussi symbole, en arabe et en français ou dans d'autres langues, de fête animée et bruyante.

Bande de fêtards !!!! Voilà pourquoi vous connaissiez ce mot !!!!

Messages : 34 Date d'inscription : 26/11/2009

Le Garde d'Al Alcazar perçu des sonorités douces à son coeur... des musiciens égrénaient des mélodies de son pays. Son coeur se remplit d'une douce mélancolie.
Le Palais d'Al Alcazar était comme un petit bout de ce pays qu'il aimait temps mais il repensait avec une certaine nostalgie aux terres de son enfance... bercé par l'orchestre...
Repassait dans son regard son petit village d'Agouti, aux maisons de terre. Il revoyait le mont M'Goun, parfois enneigé, qu'il aimait à regarder quand les premières chaleurs du printemps venait réchauffer l'athmosphère.
Il repensait aux fêtes où cette musique raisonnait dans toutes les ruelles du village...
Que de chemin parcouru se dit il de puis ce temps là...

Invité

a l'entrée du jardin je rester sans voix c'était vraiment magnifique je me glissais discrètement a mon habitude dans un petit coin pour ne déranger personne puis je me mit a tout admirer , je n'avais jamais vu pareil choses , des merveilles de partout et cette douce chaleur qui y régnais cela changer bien de ce que l'on pouvais rencontrais sur les routes , j'avais beau regarder autour de moi je ne reconnaissais pas beaucoup de plantes et me demander d'où elles pouvaient venir

Invité

Tania serait bien restée plus longtemps dans le Patio à contempler la masse sculpturale d'Orient, mais il ne fallait pas faire attendre son hôte.
Les civilités et la bienséance n'étaient point coutumières pour la jeune femme, cependant elle emboîta le pas de son ami spontanément.

La blondinette, d'humeur généralement "jemenfoutiste" et ne s'émouvant que rarement pour les belles choses ne put cacher son émerveillement. Son regard se posait partout, elle se laissa même envahir par les douces senteurs qui émanaient de ce jardin. Elle se laissait bercer par la mélodie d'une musique qui ne lui était pas familière et, qui pour une fois, changeait des flûtiaux et gros tambours. Quiconque la connaissait vraiment, n'aurait jamais cru cela possible... Tania semblait envoutée.

Elle s'avança telle une somnambule vers la fontaine, puis s'accroupit, mirant son reflet dans l'eau.

Messages : 11 Date d'inscription : 24/11/2009 Age : 30 Localisation : toulouse

Voyant que plusieurs personnes s'intéressaient à la musique, il s'empressa de présenter les instruments, car la musique arabo andalouse serait, il en était sur, l'un des courants musical les plus reconnus dans le monde futur.
Il commença par présenter les cordes :

Voilà ce petit instrument à corde là bas, qui grince un peu mais qui a l'avantage de faire un son aigu, continu tout en faisant beaucoup de notes : c'est le Rebab ( ou Rabab ou Rbab ) arabo-andalou
Identifié autour du X^ième siècle par des descriptions précises de "Ibn Khaldun",il est diffusé au XIième siècle siècle vers Bysance et vers l'Andalousie arabe.

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Vièle ou Rebec ?

L'instrument arabo-andalou était couvert d'une peau tendue
Sous cette forme il est déjà illustré dans une enluminure des "cantigas de Santa Maria" Rbab ou Rebab Durant cette période du XI^ième au XII^ièmesiècle, il semble que le Rbab soit resté cantonné dans ces régions. En revanche un instrument qui lui est très semblable: la vièle à archet avait une popularité considérable. De nombreuses illustrations et sculptures aux porches des cathédrales en sont les témoignages.
La vièle (Ne pas confonfre avec la Vielle à roue) a pris plusieurs formes durant son histoire qui remonte au début de l'époque romane.
Parmi celles-ci une forme "piriforme" (= en forme de poire) a été de nombreuses fois représentée, ce qui la fait confondre avec le rebec.

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Rebec
Cité de la Musique

La différence entre le rebec et la vièle est sa conception:
- Le corps de la Vièle est chantourné dans un bloc. Un fond et une table y sont rapportés. Le fond et la table sont plats ou légèrement bombés.
- Le corps du Rebec est entièrement creusé dans un bloc de bois. Le fond est arrondi (en forme de poire)
Les sculptures romanes ne montrant presque jamais le dos des instruments, la confusion est assurée.

Plus tard, beaucoup plus tard, ces instruments se modifieront sous l'influence des italiens notamment pour devenir .... VIOLONS

Messages : 11 Date d'inscription : 24/11/2009 Age : 30 Localisation : toulouse

Frencois avait vu le succès de la nouba lors du concert improvisé de l'autre jour... Alors il décida d'en organiser un autre, d'un autre genre:

Je vais vous présenter le chant grégorien de Compostelle qui tel un pélerin arrive avec sa croyance, rencontre d'autres personnes sur son chemin qui amènent aussi leur croyances et leurs rèves et recherchent l'harmonie ensemble. Ces mêmes pélerins ramèneront ensuite leurs chants dans leurs villages, ce qui donnera les chants polyphoniques ou les chants de troubadours...

Un groupe de voix s'éleva de l'accueil...https://www.youtube.com/watch?v=K40YdA1xe9c

Les chanteurs entrèrent les uns derrière les autres et déambulèrent dans le jardin de manière à pénétrer et occuper l'espace entier de leur chant et obtenir la résonnance la plus complête dans l'harmonie...

Admin Messages : 177 Date d'inscription : 23/11/2009

Quelques semaines plus tard...

Parmis les visiteurs d'Al Alcazar, se trouvaient souvent des musiciens. Frençois avait parler d'un instrument oriental, le rebab et justement un musicien en jouait ce matin là dans le jardin.
Je m'étais assis près de lui pour déguster un thé à la menthe et apprécier au mieux cette mélodie (clickez sur le lien en couleur) ayant le don de faire voyager...

J'apperçu le Garde approcher accompagné d'une femme...

Messages : 34 Date d'inscription : 26/11/2009

Tout en se rapprochant de Sid, le garde se laissait bercer par les mélodies du rebab... son coeur s'en réjouissait

"Sid, smahni, voici dame Laki qui souhaiterai te parler!"

Messages : 6 Date d'inscription : 20/03/2010

La porte passée, le décor changea du tout au tout.

Là où à l'extérieur régnait un silence absolu, pesant, prenant... à l'intérieur l'ambiance était tout autre. A la fois intriguée et charmée, Laki suivait diligemment celui qui la conduisait.

Une musique surprenante parvint à ses oreilles. Elle avait hâte de voir d'où elle émanait.

La jeune Femme qui était en pleine réflexion se disait que les Croisés partis à la conquête des terres orientales avaient dû avoir bien de la chance de découvrir tout cela.. si tant est qu'ils aient pris le temps de le faire, ce dont elle doutait fortement. AHH... la guerre et ses tourments...
Ceux qui en étaient revenus vivants ne racontaient qu'atrocités et autres méfaits dignes des pires brigands tout cela au nom de la religion. Elle cela lui avait valu un haut le coeur et une rébellion contre l'église. On lui avait bien proposé de partir au combat... il y a fort longtemps de cela.. mais elle avait refusé : pas envie d'aller tuer son prochain juste pour le plaisir.

Son âme s'agita à toutes ses pensées et son malaise revint prestement. Une colère commençait à sourdre en elle, de révolte et de peur... Se détendre... elle devait se détendre. Içi elle trouverait, elle l'espérait, la paix.

Le garde la conduisit vers un homme, dans le jardin, assit près d'un autre...le musicien. Quel drôle d'instrument vit-elle ! Mais quelle musique envoûtante... Un instant seulement elle ferma les yeux et prit une grande inspiration pour capter l'essence des émotions qui commençaient à la pénétrer. Puis les réouvrant elle s'adressa avec déférence au garde:

Est-ce là votre Maître ? demanda-t-elle tout en désignant d'un simple coup d'oeil l'homme qui écoutait la musique. Puis, portant la main à son coeur et s'inclinant à nouveau, elle rajouta dans un souffle, désireuse de ne pas troubler les lieux

Choukrane mon Ami... que la paix soit avec vous !

C'était bien là tout ce qu'elle savait du parler des orientaux, rapporté par quelques rares croisés rencontrés au fil des chemins sur les routes tortueuses de la vie.

Ne souhaitant pas déranger l'écoute attentive de l'Homme qui était son hôte, elle patienta jsuqu'à ce qu'il l'invita à le rejoindre. Mais patienter n'est pas le fort du Volcan... faudrait bien qu'elle apprenne un jour !

Admin Messages : 177 Date d'inscription : 23/11/2009

Bien que la musique s'élevait et enchantait le jardin, j'entendis la dénommée Laki remercier le garde avec beaucoup de déférences ce qui en disait déjà long sur le coeur qui semblait animer cette femme.

D'un geste élégant je l'invita à prendre place sur les coussins posés à même le sol près du musiciens qui lui se tenait près d'une fontaine placée à l'ombre d'un oranger.

"Bienvenue à toi Laki... prends place..."

Je fis signe au musicien de continuer de jouer et offrit un verre de thé à la menthe en signe de bienvenue.

"Puis connaître ce qui t'emmène jusqu'ici?"

Messages : 6 Date d'inscription : 20/03/2010

Du thé à la menthe. Ou comment une plante odorante peut d'un coup d'un seul, juste par une inspiration nasale, vous transporter vers un ailleurs ennivrant.

Des coussins à même le sol. Ou comment changer de coutume juste en asseyant son séant sur la terre mère et trouver ça normal.

Un musicien aux doigts enchanteurs. Ou comment prendre un jardin pour les portes du paradis juste en laissant les notes glisser sur l'eau, comme dans un rêve.

Laki n'osait se plonger dans la contemplation du lieu par peur de paraître impolie à vouloir tout observer. Mais une envie irrésistible la saisissait... Mais tandis que son hôte, d'un geste gracile l'invitait à prendre place à leurs côtés, elle se laissa choir -Seigneur que la Terre est basse- et accepta sans un mot, remerçiant par un regard pétillant et un sourire gracieux, l'offre qui lui était faite d'une tasse de thé réconfortante.

Elle la bouillonnante n'ouvrant pas la bouche !!!!!! si Sélé la voyait elle serait bouche bée elle aussi.

Et puis vint LA question. Oui au fait... pourquoi était-elle là au juste ? s'en souvenait-elle vraiment ?

Ses yeux verts céladon se perdirent quelque part entre les vapeurs du thé et l'essence de fleur d'oranger... sucrées. Ses lèvres entrouvertes légèrement captaient la moindre effluve... sucrée... tandis que ses doigts tenant d'un côté la tasse argentée finement ouvragée et ciselée couraient de l'autre sur le rebord soyeux des coussins ourlés de fins cordons aux couleurs chatoyantes.

Elle leva les yeux vers cet étranger qui lui paraissait pourtant si familier. Etrange sensation. Et lui répondre lui paraissait tout à la fois : simple et compliqué, rapide et long, d'un temps passé pour un temps futur.

Maître, quel privilège de vous entendre me souhaiter la Bien Venue, à moi qui ne suis qu'une étrangère sur ces terre hospitalières.
Je sais bien que ma venue peut vous sembler incongrue. En toute honnêteté à moi aussi cela me semble être ainsi ! Pourquoi donc suis-je içi ? Je suis perplexe sur la réponse à vous donner....

Disons qu'en premier lieu, j'ai agi comme mon coeur me dictait : d'écouter la voix de mon amie, la vôtre probablement aussi, Dame Séléna qui savait que ce lieu me ferait du bien
Et puis j'ai ensuite voulu aussi écouter mon coeur qui me parlait de quiétude et de sérénité, chose qui lui manque tant mon âme est tourmentée.
Enfin, j'ai voulu suivre mon coeur sur le chemin de la vie et les tortueux méandres de l'existence. L'une des routes empruntées m'a mené içi.

Son regard se perdit dans le vague, tandis qu'il glissait sur la végétation qui l'entourait et dont le vert constratait avec l'ocre des murs. Apaisant. et oui, elle le savait... c'était ça qu'elle était venu chercher en somme. Toutes ces sensations, nouvelles pour elle, la charmaient tout en l'intriguant. Qui sait ce qu'elle allait en fait découvrir içi ? Et si elle se trouvait elle-meme ?
Cette idée lui parut rocambolesque et un léger sourire s'afficha sur son visage.

Admin Messages : 177 Date d'inscription : 23/11/2009

Le fond de l'air était doux, les effluves parfumées ennivrantes, la musique envoûtante... cette femme semblait être sensible à tout cela. Ses sens semblaient tous en éveil... Al Alcazar savait dispenser à ceux qui s'ouvraient à lui, en confiance, bon nombres de bienfaits pour le coeur et l'âme.

Citation :: Maître, quel privilège de vous entendre me souhaiter la Bien Venue, à moi qui ne suis qu'une étrangère sur ces terre hospitalières.
Je sais bien que ma venue peut vous sembler incongrue. En toute honnêteté à moi aussi cela me semble être ainsi ! Pourquoi donc suis-je içi ? Je suis perplexe sur la réponse à vous donner....

Disons qu'en premier lieu, j'ai agi comme mon coeur me dictait : d'écouter la voix de mon amie, la vôtre probablement aussi, Dame Séléna qui savait que ce lieu me ferait du bien
Et puis j'ai ensuite voulu aussi écouter mon coeur qui me parlait de quiétude et de sérénité, chose qui lui manque tant mon âme est tourmentée.
Enfin, j'ai voulu suivre mon coeur sur le chemin de la vie et les tortueux méandres de l'existence. L'une des routes empruntées m'a mené içi.

Son ton était posé et son attitude apaisée pourtant je sentais cette femme débordante d'une énergie retenue et d'une volonté sans faille. Mais nul doute qu'elle était femme capable à se laisser aller à ce rare lâcher-prise qui nous menait parfois vers ces lieux où chacun était espéré.
Le ton souriant je répondis.

"Point de Maître... ni de servants en ce lieu! Et point de vouvoiement!

Emprunter les chemins de son coeur lumineux n'est point chose aisée et requiert courage et volonté. Si malgré ton âme tourmentée, tu t'es montré capable de t'abandonner à la Providence, nul doute que ta présence en ce lieu n'a rien d'un hasard.

Séléna dis-tu? Elle se trouve encore en ces murs! Al Alcazar se veut un lieu ouvert à toutes personnes portant en elle le feu de la tolérance! Nul tolérant sera estranger en ce lieu! Nous pourrons la rejoindre si tu le veux..."

Invité

Elle avait laissé derrière elle la grande salle où elle avait pu échanger avec Sid sur cette région où vivaient les Cathares et qu'elle était si heureuse de retrouver.

Il lui avait dit de profiter des lieux à sa guise et elle était partie à la découverte de ce palais merveilleux où elle avait l'impression irréelle d'être déjà venue.
Elle s'y sentait bien,chaque pas lui offrait un décor plus riche,plus somptueux..
Chaque ouverture ciselée donnant sur les jardins éblouissait ses yeux et charmait ses narines par les parfums suaves qui émanaient des taillis fleuris soignés avec soins par le maître des lieux lui même.

Des grappes de fleurs retombaient devant celle dont elle s'approchait et elle entendit soudain une musique qui semblait venir de l'extrémité de l'allée qui s'ouvrait devant ses pas.

Séléna s'avança jusqu'à entendre une discussion à peine couverte par la mélodie envoûtante qui s'élevait de ce lieu.
Ne voulant en aucun cas s'imposer à ceux qui parlementaient là,elle s'apprêtait à faire demi tour lorsqu'elle reconnut avec stupeur la voix de son amie Laki.

Ainsi donc elle était venue,suivant son conseil d'accepter de la rejoindre en cet espace de paix et de sérénité ,si loin des âpres conflits et des sombres rancoeurs qui encombraient leur vie depuis un bon moment.

Un sourire aux lèvres,elle continua donc sa progression un instant interrompue et se présenta devant eux,levant légèrement la main droite en direction du musicien pour qu'il n'interrompe pas sa si douce occupation et ouvrant les bras à sa brune amie qui la surpris derechef par l'expression apaisée qu'elle affichait et qu'elle n'avait pas coutume de lui connaître.

L'Alcazar avait il déjà fait son effet sur sa volcanique compagne?

Messages : 6 Date d'inscription : 20/03/2010

Elle ne sut dire ce qui la troublait le plus tout d'un coup : l'apaisement qui cherchait à prendre place en son âme mais contre lequel elle faisait de la résistance, par crainte peut-être de se dévoiler un peu trop ; ou bien les propos de son hôte qui la poussait à l'introspection, bien qu'elle ne pouvait définir exactement ce que cela impliquait, cela viendrait... sûrement ; ou encore la présence elle-même du Seigneur de lieux qui dégageait ce je ne sais quoi de sûr de lui mais point trop.
Son visage esquissa un sourire tandis qu'elle répondait

Pardonnez, Mon Seigneur, si par ma déférence je manque de respect à vos coutumes. Cela n'était point l'objectif, au contraire. Je vais donc m'efforcer de répondre du mieux possible à votre demande.... euh ta demande... s'auto-corrigea-t-elle promptement en rougissant un peu et en baissant les yeux mais c'est que je n'ai point l'habitude d'être aussi peu conventionnelle aussi rapidement.

Des pas qui s'approchaient interrompirent l'échange et c'est pleine de joie qu'elle vit s'approcher son amie.

Ma bien chère Séléna !!!

s'exclama-t-elle en se levant prestement et courant embrasser celle par qui elle avait fini par arriver là. La Volcanique saisit la main de sa rousse compagne et la tira vers eux. Puis la fit asseoir près d'elle sur les coussins.
Se tournant à nouveau vers Sid, les yeux pétillants de joie et de malice, elle avait hâte de découvrir les mystères de ce lieu enchanteur, son histoire... Aussi demanda-t-elle à leur hôte

Sid, s'il te plait... encore gênée de s'adresser à lui aussi... familièrement contes-moi si cela est plaisant à ton coeur l'histoire de cet étrange paradis et comment tu es parvenu jusqu'içi... j'aime à écouter les histoires et à entendre la différence, pour mieux la comprendre. C'est ainsi pour moi que l'on grandit. Dans l'acceptation et non dans la lutte. Dans l'écoute de l'autre et non dans la confrontation. Alors ... apprends-moi ... pour que je sache...

Et elle plongea alors son regard d'un vert profond sur la bouche de son interlocuteur comme si de celle-ci allait jaillir des perles de grande valeur et qu'elle ne voulait en perdre aucune, les saisissant à pleine main à peine sorties comme l'eau rafraîchissante jaillissant de la fontaine et dont le clapotis les berçait en plus de la douce musique.

[hrp](pour jointer l'histoire si belle et les images enchanteresses déposées en gargote d'Armagnac et Comminges à l'occasion du mariage de Sélé ; Laki aura cependant plaisir à entendre l'histoire racontée par Sid telle qu'il la ressent...)[/hrp]

» Présentation du jardin de l'Alcazar
» Ballade dans la jardin de l'Alcazar
» L'Essence du petit Alcazar
» Thé au jardin
» Il y avait un jardin qu'on appelait la terre....(ouvert à tous)